Je ne sais vraiment pas ce qu’il m’attend demain
J’attends enfin que le bonheur me tende la main
Tant d’amertume, je cherche la brèche pour l’ouverture
On me loue de vertu, moi je vois sécheresse et peu de verdure
Je veux t’avertir que la vie est un encore un long chemin
Où l’espoir nous drague constamment avec son déhanchement
Comme une branche morte, moi je pali et tombe en pleurs
Apres tant d’ampleur, mes tendons se plient, et je déplore
Mon passe après tant de pleurs, mes larmes acides me fondent
Aigris, qu’ils confondent, tristesse et joie, déversés sur mouchoir
Ma plume en guise de séchoir, j’y mets toutes déceptions
En espérant être purifié entièrement, et peu importe les perceptions
J’ai ressorti ma plume triste, qui réveille un sinistre psaume
La mélancolie s’enlise en moi, regard froid comme un mois décembre
L’émoi me désole, car il y’a de la joie et espoir qui en moi je décèle
Je ne suis pas l’un des seuls, je suis touché par cette vie aussi bien que toi
Assis bien loin de la terre paradisiaque que je convoite à l’horizon
Je suis sur un monde ou seule force est la dérision…