…Seul, j’arpente les rues de la vie à la recherche de celle de l’espoir
Car celle du bonheur est bien vide et je peux te dire que c’est du sport
J’ai passé plusieurs, dont celle d’amour qui croise celle de la haine
Arrivée a une place moins d’humour, c’est Place Melancolie-Peine
Tout est sombre, arbre sans feuille qu’on se croirait éternellement en décembre
Tout y sent la mort, tissant l’amer dans ce vêtement qui sent la merde
Pisse et drogue comme fragrance complice, en somme ambiance trop triste
Qu’on consomme dans notre univers autiste, malgré l’attente d’altruisme
Ici les épiciers sont fermés, car on est rassasié des fruits du quotidien
Comme pendant le ramadan on pense aux autres donc on se retient
Le dégoût nous hydrate qu’on en garde tout en travers de la gorge
Besoin d’une bouffée d’air qu’on te laisse entrer dans notre univers par la porte
Peut importe je continue et je trouve toujours pas la rue de l’espérance
Ma pauvre vie vile, c’est tout ce que malheureusement elle laisse paraître*…
*Ma vie vile, je joue sur les mots vile (quelque chose qui a peu de valeur), et ville