Je regarde au loin de la baie d’Alger, l’autre rive, l’autre rêve
Que beaucoup de frères envient, et croient faire une situation concrète
Tout porte à croire que la vie est belle, la bas au pays des merveilles
Ils s’disent qu’importe les sacrifices, ils y vont croyant soigner les plaies
Mais ne font que les aggraver, triste qu’ils rêvent et qu’ils s’émerveillent
Quitter son pays c’est comme quitter sa mère, Apres « étranger » est dur a épeler
Le froid des climats, combinant avec le froid des regards, est dur à percevoir
Chez nous la chaleur dans les discutions dure jusqu'à en transpirer de joie
Tout est si différent, l’hospitalité est si différente, chez moi c’est si édifiant
Rafraîchissante comme le thé a la menthe, paroles mielleuses comme les gâteaux a l’amende
Souvenirs tristes comme ces petits bateaux qui les mènent a la mort
Des espérances perdues a l’avance, pour qu’un désespoir perdure
Pour des fils d’une mère en manque d’amour, hé ouai frère l’Europe c’est hyper dur
Tu voulais partir loin de ce que t’as de plus cher, maintenant de tes racines tu dois t’éplucher
T’es obliger, afin que tu puisses te trouver un travail, et peut être un minable budget
Aujourd’hui tu regrettes d’avoir bouger, car tu vois tout ton avenir se boucher
Donc tu te noies dans tes propres bouteilles, et il y’a que la rue pour t’héberger
J'ai pas fini